C’est toujours amusant de relire le bilan qu’on avait fait de l’année précédente, de voir ce qu’on a prévu pour 2024, et de se rendre compte qu’en fait, on n’a absolument rien suivi de ce qui était prévu.
Parce que ça va encore être long, sans plus d’atermoiements, commençons avec la même structure que l’année dernière !
Une année d’écriture mitigée
Pas de nouvelle publication
Autant commencer par là. Je n’ai aucun nouveau texte qui a été sélectionné cette année. La faute à moins de participations sans doute, mais la déception n’en est pas moins amère. Je traverse des crises régulières de « à quoi bon ? », puis je me morigène, je me prends un coup de pied au cul métaphorique de la part des copines et je m’y remets.
J’ai privilégié la qualité à la quantité de nouvelles soumises, mais ça ne s’est pas avéré payant. Disons que 2025 ne pourra pas être pire !
Trois nouvelles écrites
En janvier 2024, j’ai terminé ma nouvelle de cape et d’épées intitulée Caladrières, que j’avais destinée au concours de l’école d’écriture 2.0. J’étais extrêmement fière de la chute de cette nouvelle, et le refus en a été particulièrement difficile, j’ai pris un gros coup au moral en septembre à cause de ça. Le retour qu’on m’en a fait était pourtant élogieux, mais l’intrigue n’a pas su convaincre, visiblement. Je l’ai néanmoins soumise à un autre appel à textes, où les chances sont encore restreintes. Réponse à venir en début d’année ! C’est une nouvelle qui se passe à Venise, où les caladres, de mythiques oiseaux au plumage immaculé, peuvent déterminer d’un simple regard qui va mourir bientôt. Mon héroïne se perd dans la contemplation d’une de ces caladres, et de sa mystérieuse cavalière.
En mai, j’ai travaillé sur une nouvelle appelée Nécromancie d’une feuille morte, pour un appel à textes sur le thème d’Automne ensorcelant des éditions du Chat Noir. C’est l’histoire d’une femme qui se lève d’une tombe dans un cimetière, y retrouve son chat, son chien, ainsi qu’un homme qu’elle aime très fort sans avoir aucun souvenir de lui. J’ai beaucoup travaillé les descriptions de ce texte, un point qui me pose d’ordinaire problème. J’étais très contente de cette histoire d’amour super mélancolique, mais elle n’a pas su convaincre non plus les éditions du Chat noir.
En novembre/décembre, enfin, j’ai travaillé sur une nouvelle dont je ne peux pas encore trop parlé car elle sera soumise chez Mnémos pour leur appel à textes des 30 ans sur le thème de la mémoire. J’ai préparé une nouvelle très personnelle, inspirée d’un univers littéraire SF existant sur lequel nous jouons une partie de jeu de rôle. J’en ai fait de la fantasy, et j’ai bidouillé quelques trucs. J’aime si profondément les personnages de ce texte qu’un refus (somme toute probable, ils ne retiennent que 5 textes sur tous les gens hyper talentueux qui vont participer) va me mettre un bon coup au moral aussi. L’avantage, c’est qu’elle me donne une belle transition vers la partie suivante !
Je ne sais pas terminer un roman
Mon gros projet de l’année, c’était de terminer Pénélope, entre temps renommée Ma perfide cavale. Ce projet est une romance dans un univers fantasy, mais je me débats encore entre la volonté de faire une romantasy assumée, et donc nécessairement moins fouillée en terme de worldbuilding, et l’envie d’être admirée pour mon univers bien campé et mes intrigues abouties (ouais, ça rêve beaucoup là-haut dans le ciboulot. En même temps, si ça rêvait pas, on arrêterait d’écrire). J’ai donc recommencé le projet 3 ou 4 fois (oui j’ai perdu le compte), pour essayer de trouver le bon ton. Et quand j’ai commencé à le trouver…
L’appel à texte de Mnémos est tombé, le projet d’écrire sur l’univers de fiction sus-mentionné me taraudait déjà… Je suis actuellement lancée sur un projet de roman dans le même univers. Ça parle de mémoire (sans trop de surprises hein), d’amitié, d’amour des autres et de soi-même, de loyauté. C’est mes thèmes habituels quoi. C’est un projet dans lequel je crois beaucoup, qui résonne particulièrement en moi.
En revanche, je me rends compte de la difficulté que j’ai à terminer un roman. J’aime les nouvelles et novellas car les formats sont assez compacts pour que je puisse avoir à tout moment tous mes enjeux dans la tête. Je n’aime pas prendre des notes, classer, ranger les concepts à l’avance dans des boites. Ça me gonfle. Mais pour un roman, ça devient nécessaire pour éviter de passer des années en correction. Et je bloque encore psychologiquement là-dessus. Je n’arrive pas à dépasser le stade du « Oui le début est bien, mais » et à ne pas revenir en arrière pour corriger. C’est frustrant. Peut-être en 2025 ?
Une nouvelle parue
Hey, faut quand même pas oublier que j’ai une parution qui a eu lieu cette année !
Ma nouvelle Article Premier sort dès janvier dans l’anthologie Filii futuri des éditions Flatland.
Que dire de ce texte sinon que je trouve déjà qu’il a vieilli, mais que j’en aime encore certains aspects. Il parle de l’hypocrisie de notre société, de bonheur et d’homéopathie.
En fait, ce dont je me rend compte au bout de deux ans, c’est de combien je progresse à chaque texte. D’un côté, c’est frustrant, parce que tous mes anciens textes tombent en disgrâce à mes yeux, et que les nouveaux ne sont visiblement toujours pas assez bons pour être publiés, alors que d’autres moins bons l’ont été, mais de l’autre, qu’est-ce que c’est grisant. Des choses qui me paraissaient inaccessibles sont désormais à ma portée en terme d’écriture. Je peux camper des scènes plus complexes, jouer sur plus de subtilité dans mes créations de personnages, dépeindre des situations beaucoup plus nuancées. Je bâtis mon espoir là-dessus pour l’avenir.
Et pour 2025 ?
J’aime bien faire ces pronostics, car je me rend compte chaque année combien je ne les tiens pas.
Pour 2025, le principal objectif, c’est de continuer à écrire régulièrement. J’ai deux séances par semaine prévues avec Cath et Litchie, et on va poursuivre sur cette voie ! C’est vraiment une super façon d’avancer dans les projets même les jours de déprime.
Sinon, j’aimerais finir le roman que j’ai commencé. Pour la suite, je ne sais pas encore. Reprendre Ma perfide cavale peut-être, ou bien partir dans mon autre romantasy. J’ai un projet de novellas Isekai (changement de monde, généralement, une personne de notre univers qui termine dans un jeu vidéo ou un univers médiéval. C’est très prisé au Japon) pas prise de tête également, ainsi que des novellas dans l’univers de Prime de fisc, mon Luxembourg alternatif où se baladent des créatures surnaturelles. Il faut aussi compter sur les chouettes appels à textes que je vais voir passer, parce qu’il y en a chaque année ! Bref, je ne sais pas ce sur quoi je vais bosser en 2025. De toute façon, il y a des chances non négligeables qu’un nouveau projet surprise émerge.
Nouveau boulot en 2025
2024 m’a montré que je n’arrivais plus à travailler autant. Le métier de consultant est épuisant et chronophage : il faut être à l’écoute des clients et répondre à leurs demandes au moment où elles surviennent. Et si tous les clients se réveillent en même temps, il faut être présent pour tous.
J’ai souffert du stress que j’accumulais, à force de ne plus réussir à avancer dans mes tâches, parce que j’étais à bout. C’est pour ça que j’ai décidé de dire au revoir à l’entreprise qui m’a formée pendant huit ans et demi.
En février, je commencerai un nouveau boulot à l’administration fiscale luxembourgeoise. J’aurais adoré pouvoir dire que je suis une inspectrice du fisc, mais non, je passe côté législation. Une aventure qui devrait être épanouissante, puisque je reviens aux fondamentaux, au droit et à la plume. J’ai hâte de découvrir de quoi il va en retourner ! La mélancolie n’est pas encore là à l’idée de quitter mes collègues que j’aimais tant, mais ils resteront si près que ce n’est vraiment qu’un aurevoir.
En attendant, j’ai mon mois de janvier pour souffler, profiter et repartir sur le bon pied !
Quant à Sillex, ça a été difficile pour moi de combiner tous les éléments de ma vie. J’ai passé pas mal de temps sur des corrections éditos, à préparer des contrats, des salons. J’ai été fatiguée en fin d’année. L’expérience est chouette, mais épuisante ! Je déconseille de vouloir mener trop de choses de front.
Une petite année de lecture
Si 2023 n’avait déjà pas été flamboyante côté lecture, 2024 est encore pire. Je termine l’année autour d’une quarantaine de lectures, dont beaucoup de formats courts.
Voici quand même quelques titres qui m’ont beaucoup plu :
- Plein-Ciel de Siècle Vaëlban – un univers hyper coloré, des personnages attachants, et des rebondissements. C’est une œuvre foisonnante que j’ai adoré découvrir.
- Port d’âmes de Lionel Davoust – la poésie de ce titre m’a vraiment conquise. Il y a des passages absolument divins lorsque la Vendeuse donne ses souvenirs. Pouah.
- Cimqa d’Auriane Velten – j’ai aimé cette recherche d’espoir sur la création et la créativité. Les personnages sonnent très juste.
En vrac également, il y a eu Léonarde scénarisé par Isabelle Bauthian et illustré par Anne-Catherine Ott, Sweet Harmony de Claire North, Traduction vers le rose d’Esmée Dubois, La lisiothécaire de Mafalda Vidal, Assistant to the villain d’Hannah Nicole Maehrer (qu’est-ce que c’est con, mais qu’est-ce que c’est drôle !).
J’aime profondément le format anime
J’ai regardé 78 saisons d’anime cette année. Ça fait environ 750 épisodes de 20 minutes chacun, et j’ai adoré ça. Vraiment, j’aime de tout cœur ce format, j’aime les thèmes qu’ils abordent, j’aime les rires qu’ils me procurent. Les animes japonais sont loin d’être exempts de défauts. Malgré des relations sociales parfois très étranges, un fétichisme des corps, et la multiplication des effets de mode (isekai bonjour), je prends plaisir à découvrir de nouveaux titres.
Voici, dans l’ordre chronologique de mes (re)visionnages, des titres que je vous recommande chaudement :
- Kimi ni Todoke – la saison 1 est superbe. La 2 se traine entre incompréhensions et quiproquos et m’a un peu déçue. Mais la beauté des relations de la première saison m’a enchantée, et j’ai hâte de voir la saison 3, ressuscitée 10 ans plus tard.
- Violet Evergarden : C’est une saison et deux films de pure poésie. On y suit une enfant soldate qui cherche à se reconstruire en écrivant des lettres. C’est une œuvre d’une beauté à couper le souffle, qui m’a faite pleurer un nombre incalculable de fois. C’est lent, mais bordel, regardez-la. Bémol sur la fin du dernier film, un peu décevante.
- Majo to yajuu – the witch and the beast : Elle est passée un peu sous les radars celle-là, mais c’est une série de fantasy urbaine avec de chouettes concepts, et un duo qui m’a bien emballé. Entre le mage à corbeaux et la jeune fille hyper violente habitée par un monstre… Elle tape pile dans mes goûts faut dire.
- The apothecary diaries : J’avais adoré le manga, l’anime est à la hauteur. On suit les aventures d’une jeune apothicaire un peu trop débrouillarde dans les harems d’un empereur inspiré de la Chine. Je recommande les yeux fermés.
- Solo leveling : Même chose qu’au-dessus, j’avais beaucoup aimé le manwha, l’anime est chouette. Très hâte d’une saison 2 ceci dit, la première met un peu de temps à se lancer. Dans un monde envahi par des donjons qui apparaissent aléatoirement, un personnage découvre comment gagner en puissance comme dans un jeu.
- Shangri-la frontier : Et encore, j’ai adoré le manga, l’anime est génial. C’est un mec dans un jeu vidéo. C’est tout, mais c’est 200% ce que j’aime. C’est drôle et épique à la fois.
- Tower of god : Un anime à mystère qui est bien mené. La bande son est magnifique (c’est le même compositeur que pour Made in abyss faut dire !). J’ai beaucoup aimé les graphismes aussi. Un jeune homme part à l’assaut d’une tour mystérieuse pour retrouver celle qu’il aime.
- Jellyfish can’t swim in the night : une super histoire d’amitié sur des adolescentes qui veulent vivre leur rêve. J’ai aimé le soin porté aux relations entre les personnages, et cette description chouette de l’adolescence.
- Insomniacs after school : ma surprise de fin d’année. Deux adolescents insomniaques qui doivent remettre sur pied le club d’astronomie du lycée pour pouvoir continuer à pioncer dans l’observatoire. C’est une histoire d’une grande justesse, qui capture parfaitement les errances de l’adolescence. J’ai adoré.
Des jeux vidéos plus diversifiés
Remnant et Remnant 2 – un croisement entre Destiny et Elden Ring
Nous avons découvert Remnant et Remnant 2 en coop cette année. Ce sont des jeux de tir à la troisième personne, où il faut survivre à l’invasion d’une entité extraterrestre omnisciente appelée la Racine, et retrouver le fondateur.
Le gameplay ressemble à des Souls, avec des flingues, tandis que l’ambiance emprunte plus volontiers côté Destiny, avec des mondes qui oscillent entre de l’hyper technologique et du tribal. Le jeu a une chouette BO, des ambiances à découvrir, et la difficulté ajustable peut être bien velue. Quant à l’histoire, on a aimé la suivre, mais elle nous laisse un peu sur notre faim. Dommage !
Ark survival evolved pour capturer des dinos
J’aime pas plus que ça les dinos. Je ne comprends pas la hype autour des dinos. C’est rigolo les dinos, hein, mais les poneys c’est plus mignon.
Et pourtant, j’ai adoré jouer à Ark. On capture des dinos, on combat des dinos, on élève des dinos. C’est un jeu de survie addictif, où on cherche toujours la meilleure bête pour que notre lignée d’ours sinistres ou d’allosaures soit la plus badass possible.
On n’y joue en pure coop avec mon compagnon, et on s’amuse bien.
Découverte de petits jeux indés
J’ai aussi pris le temps de jouer de mon côté, et j’ai apprécié :
Chants of Sennaar – un jeu où il faut recréer plusieurs langages à partir des dialogues et des signes dans le jeu. Ca fonctionne étonnamment très bien, avec plusieurs niveaux pour des ambiances totalement différentes à chaque fois.
Nanotale – Typing chronicles – j’avais beaucoup aimé Epistory, on est dans la même vibe avec Nanotale. C’est un jeu qui se joue intégralement au clavier, puisqu’il faut taper des mots qui apparaissent à l’écran pour combattre. C’est doux et agréable.
Storyteller – Créez une histoire à partir de quelques images, pour répondre aux contraintes que le jeu vous donne. Ca peut vite devenir étonnamment difficile, mais c’est parfait pour une soirée.
Turnip boy commits tax evasion – le meilleur du jeu, c’est clairement le titre. Le reste est une petite aventure amusante qui permet encore une fois de passer une bonne soirée !
Le jeu de rôle, c’est trop bien
Je ne sais que dire que je n’ai déjà dit à propos de mon amour pour le jeu de rôle. Lorsqu’on trouve un groupe qui nous convient, c’est vraiment une expérience hyper enrichissante et un moyen merveilleux d’échanger avec ses amis proches. Nous avons accueilli un nouveau joueur à notre table cette année, et l’alchimie a continué à parfaitement fonctionner, parce que mes copains de jeu de rôle sont merveilleux.
Les deux weekends en Ardèche, à ne faire que du jeu de rôle, ont été absolument géniaux. Les retours à la réalité ont toujours été aussi difficiles. J’ai masterisé une petite campagne dans l’univers de Prime de Fisc, mon Luxembourg surnaturel, et c’était génial, il faut que je retouche à ce truc un jour.
J’ai une faiblesse terrible pour les romances en jeu de rôle, j’adore en jouer, en voir naître, c’est vraiment quelque chose qui me fait incroyablement vibrer. Et souvent, des dynamiques qu’on a créé en jeu, j’ai envie d’écrire des histoires. Deux de mes projets de roman sont issues de nos campagnes de jeu de rôle. J’espère leur rendre justice un jour.
Adieu Lo, bienvenue Nini
Lorsque je dis que l’année a mal commencé, c’est parce que j’ai perdu Lo, fin février. Il s’est blessé tout seul dans sa stabulation, si bien qu’il s’est sectionné deux tendons. Sa qualité de vie était sérieusement compromise, et j’ai pris la douloureuse décision de le laisser partir.
La vie est injuste et parfois cruelle. Nous n’avons pas eu de chance. Au bout du compte, on peut en appeler à toutes les forces créatrices existantes ou non, on n’a juste pas eu de chance. Je m’en suis beaucoup voulu, j’ai eu l’impression de ne pas être à la hauteur, d’avoir été une mauvaise gardienne, mais je ne regrette pas.
Merci Lo d’avoir été l’incroyable petit cheval que tu étais, aussi fripon qu’adorable, beaucoup trop malin pour ton propre bien (et le mien), incroyablement attachant malgré tes frasques. Tu m’as appris tellement le temps qu’on a passé ensemble.
J’ai cru que j’abandonnerai là cette expérience avec les chevaux. Il a fallu que je digère, que je me soigne. J’ai été triturer la plaie en écrivant Ma perfide cavale, en parlant de deuil. Et puis j’ai rencontré Nini. Ce n’était pas prévu, j’allais juste voir ma copine Aurore, la naisseuse de Lo, pour reprendre un bain de poulains et remettre un peu dans ma vie ces bestioles qui me plaisent tant.
Et j’ai eu un coup de foudre pour Niilo de Thorne, un petit jeune que j’avais trouvé oubliable sur ses photos de poulain. Mais là, Nini avait un an, une coupe d’émo, un calme olympien et une envie de papouilles. Et j’ai craqué. J’ai craqué sur sa gentillesse, sur sa bouille de poney, sur cette douceur qu’il a dégagé dès qu’on s’est rencontré.
Aujourd’hui, j’attends de pouvoir le castrer pour le ramener près de chez moi, mais j’ai tellement hâte ! Notre première balade ensemble a été si sereine, la seconde, seuls tous les deux, fut une expérience incroyable. C’est un petit cheval angoissé avec un cœur gros comme lui, qui a l’air prêt à suivre son humain jusqu’au bout du monde tant qu’il a confiance en lui. A moi d’essayer de la gagner, cette confiance.
Passion plante
J’aime faire pousser des trucs, mais jusqu’à présent, je n’y avais pas été très douée. Cette année, la fée de l’abondance s’est penchée sur nous : nos plantes ont explosé !
Nous avons planté plusieurs piments et avons eu nos premières récoltes, suffisamment abondantes pour que nous puissions faire des sauces piquantes et de la gelée. Nous avons eu des Maya Calypsos et des Carolina Reapers, ainsi qu’en plus petites quantités des Aji Duke, des Trinidad Scorpions, des Buena Mullata et des Jolokia.
Mon pilea acheté fin 2022 a tellement grossi qu’il m’a fait une quinzaine de rejets. J’en ai offerts plusieurs, j’ai gardé les autres au pied, j’aime beaucoup ces petites feuilles rondes adorables.
Ma plante araignée a également bien poussé. J’en avais récupéré un rejet sur la plante d’une collègue de bureau, et j’en ai à mon tour obtenu plein, dont certains que j’ai déjà donnés.
Enfin, là où je suis la plus heureuse, c’est que Kiki, l’orchidée offerte par mon oncle en 2017 quand nous avons emménagé dans notre appart’ me refait enfin des bourgeons ! Elle a dormi pendant 7 ans, mais la voilà repartie ! En 2025, elle refleurira à nouveau. J’en suis ravie, car c’est un cadeau de mon oncle aujourd’hui décédée. Il en aurait été si content !
Le mot de la fin
Mouaip, ce bilan n’a aucune tête, je l’ai écrit d’un trait, et c’était loooong.
2024, c’était parfois bien, parfois pas bien. J’ai beaucoup aimé voir plein de gens en salons, profiter de mes proches, découvrir les passions insoupçonnées de collègues de bureau. J’ai la chance d’avoir un compagnon de vie absolument génial, qui est d’un soutien inconditionnel et un vrai pilier quand je ne vais pas bien. Globalement, même si je râle, la vie n’est quand même pas si mal.
J’ai hâte de voir ce que me réserve 2025. Avec un peu de chance, un chouette boulot, un gentil petit cheval, des tonnes de fou rires avec les copains et copines, et pourquoi pas une ou deux publications ? Ça ne coûte rien de rêver !
Alors à l’année prochaine pour de nouvelles aventures !
Portez-vous bien, croyez en vos rêves, et surtout, en vous !
2 commentaires
Cath · 1 janvier 2025 à 19h08
Une année quand même drôlement bien remplie ! 😊 Et moi je dis qu’entre ce nouveau boulot, Nini, et l’envie qu’on sent derrière ce nouveau roman, 2025 démarre sous de chouettes auspices. Sinon, de toute façon, le gang des botteuses de fesses sera au rendez-vous. 😉
Julie Nadal · 1 janvier 2025 à 20h01
Ouiii les botteuses de fesses sont là !
Clairement, 2025 commence bien ! Je vais faire au mieux pour qu’elle continue ainsi